En 1997, je me retrouve dans une petite salle à Paris pour écouter Jasmuheen, une blonde décolorée à la poitrine généreuse, témoigner de son expérience. Nous sommes une petite quinzaine de personnes. Jasmuheen est australienne et ne mange plus depuis 5 - 6 ans. Elle porte un débardeur et un pantalon moulant. Il fait plutôt frais sur Paris. Le débardeur est à dessin, on peut ainsi voir un corps bien musclé et en pleine santé. Waouh quel témoignage !  Ne plus faire de courses, de repas, de vaisselle. Plus besoin de frigidaire, de gazinière, de micro-onde et bien d'autres choses encore. Quand on pense à tout le temps et l'argent que nécessite de s'alimenter. Si l'on considère toutes les heures travaillées pour la seule question de se nourrir. Tout ce temps qui pourrait être utilisé autrement… Jasmuheen voyage un peu partout dans le monde pour témoigner de son nouveau mode de vie. Au fil des ans de plus en plus de gens viennent l'écouter et aux quatre coins de la planète, un nombre grandissant de personnes participent aux « Processus des 21 jours ». Ce Processus est un protocole d'accompagnement vers une nouvelle façon de s'alimenter. Si Jasmuheen ne s'alimente plus de nourriture matérielle, ce n'est pas pour autant qu'elle ne se nourrit plus. Elle se nourrit autrement. Elle s'alimente de l'énergie de vie qui nous entoure et qui est disponible partout. Certains l'appellent le « prana » et se nourrir ainsi est appelé le « pranisme ». Le pranisme n'est pas comparable à un jeûne car durant le jeûne, le corps puise dans ses réserves et quand toutes les réserves sont épuisées alors le corps n'est plus alimenté et peut s'ensuivre la mort. La limite d'un jeûne est d'environ un mois. Dans le « pranisme » la personne se nourrit mais différemment. Nombreux ont suivi le « Protocole des 21 jours » mais très rares sont les personnes qui s'installent durablement dans cette nouvelle façon de se nourrir. Néanmoins, il y en a et ceux là témoignent à leur tour de cette possibilité. On laisse entendre qu'il y aurait environ 4 000 personnes dans le monde plus ou moins établis dans cette façon de se sustenter. Peut être est ce en deçà mais une chose est sûre, c'est que tous les jours de nouvelles personnes s'y essaient et au fil des ans de plus en plus de « praniques » témoignent. En Asie, de tous temps, il y a eu des yogis qui sont restés des années sans se nourrir de nourriture matérielle. En occident au 20ème siècle, on peut nommer Marthe Robin ainsi que le Padre Pio. Ceux qui arrivent à faire la bascule voient leur temps de sommeil divisé par 2 ou 3, leur vitalité augmenter, leur santé s'améliorer, des dons se révéler et un taux vibratoire s'élever. A les écouter, c'est très tentant. Il paraît que nous avons tous cette capacité et qu'il faut seulement la réactiver. Il paraît aussi que nous nous alimentons déjà en partie de cette façon mais que nous ne le savons pas. Les personnes qui y arrivent sont très rares. Jusqu'au cœur de nos cellules est gravé que se nourrir d'aliments matériels veut dire vie et ne pas s'en nourrir veut dire mort. Cela à beau n'être qu'une croyance, elle est extrêmement puissante. De plus nous mangeons principalement pour des raisons émotionnelles. Cela veut dire que si nous nous engageons sur ce chemin nous seront confrontés à nos croyances limitantes qui devront être révisées et à notre histoire émotionnelle. Le fait d'arrêter de se nourrir d'aliments matériels fera que nous seront confrontés aux zones de notre personne qui se sont pas encore clarifiées. L'énergie qui était auparavant mobilisée pour la digestion des aliments sera alors disponible et viendra révéler avec beaucoup plus d'intensité qu'auparavant nos nœuds énergétiques, nos blessures émotionnelles et nos croyances limitantes. Arrêter de manger ne va pas résoudre nos problèmes mais au contraire nous y confronter. On peut comparer le fait d'arrêter de manger à un Maître spirituel. Par sa lumière, le Maître révèle les zones d'ombre au disciple mais en aucun cas il ne peut faire le travail à la place du disciple. Seul le disciple a le pouvoir de laisser passer la lumière vers ses zones obscures afin de guérir ses blessures émotionnelles. La réussite d'un tel processus dépend de notre volonté et détermination à bien vouloir transmuter nos noirceurs et cela peut être très exigeant. Cela dépendra de là ou nous en sommes déjà rendu. Jasmuheen fut pionnière d'un genre nouveau concernant la question « pranique ». Avant elle, les rares cas connus avaient eu une vie de recueillement et d’ascèse. Jasmuheen a vécu un mode de vie occidental contemporain comme la plupart d'entre nous. Le monde évolue et la question « praniques » viendra de plus en plus souvent au devant de la scène. Quand bien même on considéra que le moment n'est pas encore venu pour nous, nous pouvons que nous réjouir qu'ils soient de plus en plus nombreux à nous montrer ce chemin vers plus de liberté. Christophe Allain qui est clairvoyant dit qu' a l' aube de 2050 de très nombreuses personnes sur terre se sustenteront de cette façon. Photo. Auteur: Kanenori  https://pixabay.com/en/mountainous-landscape-sunset-autumn-2402590/
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