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Livre : La mort n'est jamais un accident - Auteur : Johanne Razanamahay

Phrase-résumé du livre : Raffalli, un défunt nous explique que les circonstances de la mort quelles qu'elles soient sont toujours choisis par l’âme. Ce livre nous donne un nouvel éclairage sur la mort et le passage de l’âme vers d’autres dimensions.

Résumé et chronique du livre : 
Ceci n'est ni un roman, ni un livre de science fiction mais le récit des échanges bien réels entre Johanne et son frère décédé. Johanne habite la France. Elle est originaire de Madagascar, d'une famille nombreuse protestante. Ses parents et la plupart de sa famille habitent Tuléar dans le sud de Madagascar. L'un de ses frères, Raffalli, y est chauffeur de taxi. Il est plein de frustration, sa vie ne lui plaît pas et il ne voit aucune possibilité de la changer. Un soir alors qu'il est sorti avec son taxi, il se fait assassiner de deux balles de revolver. Il a 30 ans, on est en 1992. La famille est profondément bouleversée par les circonstances de sa mort.

Quelques mois plus tard, de l'au-delà, Raffalli fait des tentatives pour entrer en communication spirituelle avec sa sœur Johanne mais elle y oppose de nombreuses résistances. Johanne est médium, elle a la faculté de communiquer avec le monde de l' invisible, c'est à dire avec les âmes des défunts et autres entités. Face aux résistances de sa sœur, Raffalli lui dit qu'il a un message important à faire passer à l'humanité et si ce n'est pas par elle, ce sera par un autre canal mais elle est la mieux habilitée à transmettre ce message. Apprendre à voir et entendre Raffalli dans le monde subtil est difficile pour Johanne et cela lui a demandé plusieurs années de préparation mais elle s'engage envers lui à retranscrire son message.

Les circonstances de la mort, toujours choisies par l'âme

Raffalli rapporte que continuer à vivre sa vie dans les conditions qui étaient les siennes sur Terre n'était plus possible et c'est pourquoi il a préféré abréger sa vie et mourir. Le soir de son assassinat, son âme avait à conclure dans la réalité dite matérielle, cette décision qu'elle avait mijotée depuis 12 mois avec ceux qui ont élaboré de loin ou de près les moyens de le faire mourir avec sa participation active.

Des signes annonciateurs

Raffalli dit à Johanne qu'il faut voir son histoire non seulement avec des yeux humains mais aussi avec ceux qui sont reliés directement à l'âme. Durant ces échanges, il revient sur les 15 derniers jours qui ont précédé sa mort et les circonstances de celle ci et montre que certaines de ses paroles et comportements ont pu la faire pressentir à son entourage. Quand Johanne interroge les membres de la famille, tous reconnaissent que des signes avaient annoncé la mort de Raffalli.

Rien n'est le fruit du hasard

Concernant sa mort tragique, Raffalli explique que tout de ce qui s'est passé fut commandité par son âme. Après avoir reçu 2 balles dans le corps, il demande à des inconnus de le conduire à l'hôpital Bé, le plus mauvais de la ville, ce qu'il sait. Une fois à l’hôpital alors qu'il se vide de son sang, le chirurgien qui habite pourtant à 50 mètres n'arrivera jamais. Un autre médecin arrivera seulement plusieurs heures plus tard. Le déroulement des événements entre le moment où il reçoit 2 balles et son décès peut apparaître comme une succession de malchances et cela plonge la famille dans de grands tourments mais Raffalli explique que rien ne fut le fruit du hasard. Tout est le fait de contrats passés au niveau de l'âme.

La notion de contrat

Si le médecin chef ne s'est pas déplacé et l'autre médecin est arrivé que beaucoup plus tard, c'est parce qu'ils n'ont fait qu'exécuter ses plans. C'est cela les contrats.

Raffalli insiste sur le fait que nous devons inclure à notre raisonnement  « la notion de contrat ». Sans cette compréhension, les conflits et misères en tous genres ne pourront jamais cesser. Les conflits ne sont que les manifestations des personnages qui signent des contrats dans la grande chambre de notre inconscient. Pour faire disparaître tous les déséquilibres, il faut amener à la conscience, les facettes de nous que nous cachons à l'intérieur et qui sévissent à l'extérieur lorsqu'elles se croient abandonnées. Il ne suffit pas de vouloir empêcher les événements de se produire. Il faut remonter à la source du besoin pour y rencontrer les vrais responsables. Ce n' est qu'en reconnaissant les intérêts prioritaires de chacune de nos facettes que nous pourrons résoudre le problème et désamorcer les tensions.

Un médecin qui n'arrivera jamais

A l'hôpital, faute de médecin et sans intervention du personnel hospitalier, les membres de la famille contemplent le corps de Raffalli se vider de son sang sans oser faire la moindre réflexion. Quand plusieurs heures plus tard un médecin arrive enfin, Raffalli est emmené en salle d'opération loin de la famille où il tombe dans le coma et meurt quelques heures plus tard sans avoir reçu aucune opération. Ses organes vitaux étaient probablement trop atteints pour envisager une intervention médicale.

Trop fragile, la mère de Raffalli est restée à la maison. Quand le lendemain matin, elle voit par la fenêtre arriver des personnes portant un brancard recouvert d'un linceul, elle comprend que son fils est mort et une immense souffrance se lève en elle. Voyant cela Raffalli va pour prendre sa mère dans ses bras mais il s'aperçoit que son corps traverse le sien sans qu' elle ne le voit. Pris alors d'un grand désespoir, il se dirige vers les autres membres de la famille mais il passe également à travers leur corps sans que cela ne leurs fasse le moindre effet. Il réalise ainsi qu'ils n'ont plus la même sensibilité.

La mort vue par le défunt

Raffalli dira :   " C'est ainsi que j'ai vu un corps que je ne reconnus pas comme étant le mien. Mais comme tous avaient la même conviction que c'était le mien, je me persuadais qu'ils n'étaient pas fous et que leur chagrin était vrai. Avec beaucoup de bonne volonté, je regardais attentivement la forme allongée sur le lit. Si ce corps était moi pour tout le monde, je ne me reconnaissais pas dans cet amas de chair sans vie. Je voyais là un corps flasque, dégonflé, vide de substance vitale, tel un masque accroché sur un mur. Cependant en regardant cet être usé et reposé j'éprouvais une nostalgie indéfinissable. J'avais le sentiment de connaître cette forme qui semblait avoir une relation avec moi mais dont le souvenir était déjà lointain emmagasiné dans ma mémoire astrale.

Une comédie humaine

Devant cette extraordinaire comédie humaine, je fus saisi d'un désir de pleurer de désespoir tellement j'étais dépité et d'une envie d'éclater de rire, touché par tant de crédulité. C'est comme si je regardais un film !  Finalement, je décidais de tout interrompre pour leur montrer la vérité afin que nous puissions tous rire mais en vain. J'aurais voulu leur dire qu'il n'y a pas de mort ! Mais je n'eus aucun succès "

Sur Terre, du fait de la matérialité, les pensées ne se réalisent dans la matière que très lentement. Au moment de la mort du corps physique, un lien appelé par certains clairvoyants "corde d'argent " qui reliait jusqu'alors le corps physique au corps éthérique et astral se rompt et l'esprit se libère de la matière.

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Raffalli partagera aussi qu'il est agressé par les pensées tristes et agressives de la famille au sujet de sa mort. Quand la famille pensent à sa mort avec horreur et qu'ils souffrent, Raffalli reçoit l'équivalent d'une gifle. N'ayant plus le corps physique pour faire tampon, les pensées de colère, de frustration, de regret ou d'accusations des uns et des autres ont pour effet de déchiqueter son corps subtil dans des souffrances indescriptibles. Dans le monde subtil qui est sa nouvelle réalité, chaque pensée construit son schéma correspondant dans l'éther en formant une structure floue qui se cristallise peu à peu.

Chaque pensée de paix le projette dans des mondes de paix

Le temps passant, la tristesse, la colère, les désirs de vengeance de la famille laissent place à des sentiments plus apaisés d'acceptation et d'amour. De même que chaque pensée négative projette Raffalli dans des mondes négatifs, chaque pensée de paix, d'amour, de joie le projette dans des mondes correspondants. Ainsi après des mois de temps terrestre, soutenu par les pensées d'amour de son entourage, Raffalli arrive enfin à se propulser vers des contrées lumineuses d'amour et de conscience.

Au cours des échanges avec Johanne, Raffalli décrit avec beaucoup de précision ce qu'il a vécu durant le processus de sa mort clinique et de son après vie. Il met en lumière le fait que toutes morts quelles qu'en soient les circonstances ne sont  jamais des accidents mais le fait de contrats passés en parfait accord avec les âmes des différents protagonistes. Il met aussi en évidence le rôle important que nos pensées et sentiments jouent dans le processus que l'âme du défunt doit traverser afin de rejoindre les sphères élevées de lumière que sont sa destinée.

Les échanges entre Johanne et Raffalli sont très riches d'enseignements. Se trouvant actuellement dans le noyau de la Conscience Universelle, Raffalli apporte un éclairage  libérateur sur le passage de la mort.

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