Phrase-résumé du livre : Depuis plus de vingt ans une médium communique avec des défunts et des entités de l'au-delà. Elle partage ici de nombreux récits de ses communications et nous livre sa compréhension du chemin qui va de la mort vers l'au-delà.
Résumé du livre :
Patricia Darré est médium, c'est à dire intermédiaire entre le monde des morts et celui des vivants. La médiumnité est la capacité à communiquer avec l'au-delà. Nous avons tous des possibilités extra-sensorielles mais ces possibilités sont enfouies en nous. La vie nous donne l'occasion de les activer ou non mais elles font néanmoins parties du potentiel humain. Notre société rationaliste ne stimule en rien ces potentiels.
Ce livre a pour but d'expliquer ce que sont certaines de ces « forces de l'invisible » et une partie des phénomènes paranormaux qui y sont liés. Patricia nous donne quelques repères qui nous permettront de mieux appréhender ces sujets qui nous concernent tous et qui sont d'une grande importance. Pour les septiques, l'ésotérisme reste cependant une sorte de fantaisie sans fondement.
Première manifestation médiumnique
Après quatre années d'études supérieures en publicité et littérature à l'université de Bologne, Patricia retourne dans son Berry natal où elle devient journaliste à Radio-France. Ce n'est que quelques années plus tard en 1995, après la naissance de son fils, qu'elle reçoit son premier message de l'au-delà. Alors qu'elle est dans son lit, son mari dormant à ses cotés, elle entend mentalement une voix masculine lui donner l'injonction de se lever, de prendre un stylo et d'écrire. Elle s'exécute et c'est la peur au ventre qu'elle voit sa main partir à toute vitesse. Ce n'est pas son écriture et les mots se touchent. Quand elle déchiffre le papier, il y est écrit : « A partir de maintenant, tu es en contact avec l'autre dimension. C'est ce que tu voulais. Si jamais il te venait l'envie d'en faire commerce, de prendre du pouvoir, cette possibilité te serait immédiatement retirée. Tu ne le feras pas quand tu le voudras mais quand cela sera nécessaire.»
Schizophrénie ?
Très perturbée par cet événement, se demandant si son « baby blues » ne commence pas à prendre une dimension schizophrénique, elle consulte un psychiatre. Il lui demande si elle ne veut pas essayer de reproduire l'expérience d’écriture automatique. Elle doute que cela puisse être possible en sa présence mais contre toute attente, une fois un papier et un stylo à la main, sa main part à nouveau et noircit plusieurs feuilles de papier. Quand le psychiatre prend les feuilles et déchiffre le texte, il y trouve son propre passé, son présent et son devenir sur les mois à venir.
Il conclut la séance en disant que la schizophrénie ne se déclare pas du jour au lendemain, qu'elle s'annonce par des signes et des symptômes précurseurs, ce qui n'est pas le cas pour Patricia et lui dit qu'elle est médium.
Une vision du monde bouleversée
Si la révélation de sa médiumnité n'a pas remis en cause son activité professionnelle de journaliste, elle a cependant bouleversée sa vision du monde et de la réalité ainsi que sa conception de la vie et de la mort.
Il n'a pas toujours été facile pour Patricia de vivre sa médiumnité avec les autres. Il lui est parfois arrivée de considérer cette possibilité comme une malédiction et de couper toute communication avec l'autre dimension, de la renier et de la refouler. Mais elle n'y est jamais arrivée bien longtemps car la médiumnité fait partie d'elle. Son mari un avocat très rationnel a quant à lui toujours été à son écoute concernant ses perceptions de l'invisible. Patricia se dit athée et considère que la médiumnité est sans religion.
Les perceptions du médium
Tous les médiums disent qu'il y a une vie après la mort et Patricia ne fait pas exception. Au fil du temps ses capacités médiumniques se sont affinées et ont grandi. A ses débuts, les défunts lui apparaissaient intérieurement comme sur une photo en deux dimensions, immobiles, puis au fil du temps, elle s'est mise à les voir bouger comme dans un film. Patricia capte de façon irrégulière et sans raison apparente des morts à tout moment de la journée. Des défunts qui souhaitent transmettre un message à une personne vivante se manifestent à elle.
L'apparence du mort
Peu à peu elle découvre que les morts créent leur propre image en fonction du souvenir qu'ils ont gardé d'eux même. L'apparence physique qu'ils donnent est une représentation subjective, partielle, qui ne concorde pas parfaitement à celle qu'ils avaient de leur vivant. Ils ne prennent pas forcement, l'apparence qu'ils avaient au moment de mourir. Ils peuvent prendre l’apparence physique qu'ils avaient à 20 ou 30 ans. Il n'est pas toujours facile aux défunts de se représenter tel qu'ils étaient, cela leur demande beaucoup d'énergie ainsi il arrive à Patricia de ne voir que de simples lueurs.
La médiumnité, une antenne radio
Le médium fonctionne comme une antenne radio. Pour entrer en communication avec un mort, il faut être en mesure de capter sa fréquence. L'émetteur et le récepteur doivent être sur « la même longueur d'onde » au sens propre du terme. Certains défunts vont donc plus facilement contacter certains médiums que d'autres et inversement. Il y a des médiums et des défunts qui ne pourront jamais dialoguer. Mort ou vivant, nous émettons et captons une échelle de vibrations limitée. Quand une communication est établi, c'est qu'il existe une similitude et une correspondance entre les fréquences du mort et celles du médium.
Médiumnité et fatigue
Il n'est pas toujours aisé pour les morts d'entrer en communication avec les médiums. Ainsi, ils puisent dans les ressources énergétiques du médium lui même, pour y parvenir. Utiliser beaucoup ses facultés médiumniques apporte donc une grande fatigue. Pour ne pas tomber malade, le médium doit les utiliser avec parcimonie. De plus le médium peut faire dans l'invisible de fâcheuses rencontres.
Les esprits guides
Les ondes que l'on capte ne sont pas toutes de la même hauteur. Cette différence de fréquence, plus ou moins élevée suivant les cas permet à Patricia de situer ses interlocuteurs dans l'au-delà. Les premiers esprits qu'elle a distingués ne sont pas des morts à proprement parler mais des guides qu'elle a surnommés « sa Hiérarchie ». Ils vibrent à des fréquences très élevées. Tout ce que Patricia fait dans le paranormal se fait avec leur autorisation. Ils sont un peu ses directeurs de conscience dans l'au-delà et veillent à la bonne gestion des affaires courantes. C'est un groupe d'entités qui l'aide, l'informe et lui assigne des tâches. En tant qu'humain nous avons tous une «Hiérarchie » qui nous guide, que l'on en ait conscience ou non. Pour les médiums qui interagissent entre le monde des vivants et des morts, il est primordial d'être connecté à ce groupe d'entités afin de mener à bien leur mission.
Médiumnité et égo
Le premier message que Patricia a reçu en 1995 par écriture automatique avec ses mises en garde et consignes était issu de sa Hiérarchie : « Tu ne le feras pas quand tu le voudras mais quand cela sera nécessaire ». Le médium ne doit pas mêler à ses contacts avec l'au-delà la notion d’ego ou de volonté personnelle. Il n'est qu'un médiateur. Il n'agit que quand il est autorisé à le faire ou quand « la Hiérarchie » le lui demande. Le médium n'est qu'un intermédiaire entre l'au-delà et les vivants et entre sa Hiérarchie et les défunts.
L'esprit guide, indispensable au médium
La Hiérarchie a pour mission la cohésion de l'au-delà. C'est elle qui connaît les différentes étapes que doivent franchir les morts dans leur évolution et le moment qui convient pour le faire. Elle s'occupe donc de tous les esprits qui vibrent à des fréquences plus basses qu'elle. C'est la connaissance de cette harmonie qui lui confère son autorité et qui la rend indispensable à tous médiums. Elle est composée d'esprits qui pour la plupart n'ont jamais été incarnés. Toutefois, Patricia se souvient que parmi les premiers guides qui l'ont suivie, l'un d'eux lui avait affirmé avoir vécu au Moyen Âge. Ayant déjà été incarné, il se montrait plus compréhensif que les autres quant à la fatigue physique qu'elle pouvait ressentir après un laps de temps passé à communiquer avec les défunts.
D'où vient l'esprit guide
Quand Patricia pose la question à des entités de sa Hiérarchie d'où ils viennent et de quel endroit car ils viennent bien de quelque part. Ils ne comprennent pas la question. » Ils lui répondent : " Je ne sais pas d'où je viens. Qu'est ce que l'endroit ? Qu'est-ce que "quelque part" ? Je suis, c'est tout ». Pour ceux de la Hiérarchie qui ne se sont jamais incarnés, ils leurs manque certains concepts pour comprendre toute notre réalité. Il en va de même pour nous. Des notions nous manquent pour comprendre dans quel espace temps, les entités de la Hiérarchie évoluent.
Sa Hiérarchie a un jour expliqué à Patricia que eux se trouvent « en haut » et que les défunts sont « en bas » et c'est pourquoi la Hiérarchie a besoin d’intermédiaires, des médiums qui lui servent de relais avec les défunts. C'est pour cela aussi que la Hiérarchie demande au médium d'accomplir certaines missions. Parmi ses nombreux contacts avec des esprits beaucoup ont dit à Patricia : « Je ne connais pas la Terre, je ne connais pas ta dimension. Je ne suis jamais venu». D'autres lui on dit : « On se connaît, pas sur Terre parce que je ne suis jamais venu. On s'est vu avant quand tu étais ailleurs ! »
La communication avec les morts et avec sa Hiérarchie a aussi appris à Patricia que la mort physique est un passage vers un autre plan où la matière donc notre corps, est plus éthérée, moins dense car elle vibre à une fréquence plus haute. Ce que nous devenons après notre mort dépend de nous, de nos croyances, de notre vie et des sentiments que nous avons cultivés sur Terre. Il n'y a donc pas une seule et grande loi qui régisse l'après-vie. Le maître mot y est évolution. L'au-delà est en quelque sorte le reflet de l'avancement plus ou moins grand de nos consciences. En ce sens, il n'existe pas un au-delà mais une multitude d'au-delà.
Passage vers l'au-delà
Quand nous mourons nous entrons dans un processus de dégagement de la matière. Ce dégagement est en soi un passage. Il peut être plus ou moins long selon les cas. Certains esprits ont du mal à quitter la matière. Il n'est pas évident pour tout le monde, dans les instants qui suivent notre mort physique de « tourner la page » de l'existence terrestre qui vient de se terminer. Certains y sont très attachés et ne veulent pas lâcher prise. Leurs vibrations basses et proches de la matière en font des esprits qui sont près de la réalités des vivants. Ils ne sont pas, pour ainsi dire, «passés» de l'autre coté : les uns sont des esprits mauvais, d'autres sont des esprits errants et d'autres encore des fantômes. Mais la plupart d'entre nous passons un jour ou l'autre de l'autre coté dans l'au-delà. Au moment du passage, l'esprit entre dans une dimension différente qui vibre bien plus haut que celle des vivants. C'est alors que s'ouvrent des possibles en fonction de chacun. Il manque des mots pour décrire ce qu'ils vivent mais il s'agit bien de mondes différents.
Les occupations du mort
Dans l'au-delà, les morts créent le cadre dans lequel ils continuent de vivre. Ce ne sont pas des lieux mais des créations qui correspondent à ce dont ils ont besoin pour continuer d'évoluer. Ainsi, il arrive assez souvent à Patricia de discuter avec des morts qui ont recréé de l'autre coté des occupations et une vie assez similaire à la nôtre sur Terre. Certains disent qu'ils travaillent, élèvent des animaux, construisent, chantent, dansent … D'autres, quand on leur demande ce qu'ils sont en train de faire, répondent « je cuisine », « je fume une cigarette », « je bois du thé » etc.. Ceux là sont une catégorie de morts qui, parce qu'ils en ont encore besoin, poursuivent certaines activités et occupations qu'ils avaient quand ils étaient vivants. Sa Hiérarchie a expliqué à Patricia qu'en réalité, ils n'ont plus besoin de déjeuner, dîner mais tant qu'ils ne l'ont pas compris ou qu'ils en ressentent le besoin, ils s'obstinent.
Des centres de régénération
Certains morts ne sont pas joignables car ils sont dans des sortes de cliniques qui ne sont pas comparables à nos hôpitaux mais qui sont des lieux de réadaptation où ils se régénèrent. Cela concerne ceux qui ont vécu des traumatismes dans leurs énergies subtiles et psychiques durant leur vie terrestre. C'est le cas de certains toxicomanes ou de grands dépressifs. Une fois de l'autre coté, ils restent un temps dans ces cliniques, pour se « refaire une santé spirituelle » avant de poursuivre leur évolution.
Les anges gardiens
D'autres ont raconté à Patricia qu'en arrivant dans l'au-delà, on leur a demandé ce qu'ils voulaient faire. L'un d'entre eux a déclaré : « On m'a proposé d'être ange gardien, j'ai accepté et maintenant je protège des vivants. » Nous avons tous des anges gardiens qui sont en fait des morts ayant pour mission de veiller sur nous. Certains morts, en effet, veillent sur nous et cela leur permet aussi d'évoluer de leur coté.
Rôle de l'ange gardien
Une fois de l'autre coté, les morts continuent d'apprendre et de grandir. Il n'y a pas de stagnation. Les anges gardiens restent sous la direction de la Hiérarchie. Ils nous aident dans l'invisible à faire ce que nous faisons dans le visible. Ils peuvent dévier des objets, nous empêcher d'avoir des accidents, nous souffler à l'oreille des idées, etc. A l'inverse, ils peuvent aussi être à l'origine de certaines de nos mésaventures, comme se casser une jambe ou rester cloué au lit par maladie afin de nous freiner et de nous éviter de nous précipiter dans des dangers encore plus grands. Leurs actions et influences, qu'elles soient bonnes ou mauvaises en apparences, vont toujours dans le sens de notre épanouissement intérieur.
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Chacun arrive dans l'au-delà avec un niveau d'évolution différent. Les morts n'ont pas tous des besoins semblables et le scénario n'est pas identique pour tout le monde. Lorsque l'on meurt, on ne rejoint pas nécessairement tous les membres de sa famille. C'est le niveau vibratoire qui prévaut.
Interaction entre morts et vivants
Il y a une réelle interaction entre ceux qui partent et ceux qui restent. Les sentiments et l'état d'esprit des uns influent sur les autres et réciproquement. Nos émotions affectent nos morts, plus nous sommes sereins, plus ils le sont aussi. A contrario notre tristesse les torture et les alourdit. Quand un proche défunt entretient son sentiment de culpabilité et reste dans notre entourage, il influence nos pensées et nos sentiments. Au contraire, quand il ressent de la sérénité, cela aide grandement les vivants à retrouver la voie de l'apaisement et de la légèreté.
Nos sentiments et le défunt
De la même façon, quand les vivants s'enferment dans la tristesse et la culpabilité, ils retiennent ceux qui viennent de partir. Plus on se sent bien et on reprend une vie normale, plus on aide nos morts à passer et à continuer leur évolution dans la sérénité. Plus les sentiments du défunt sont alourdis par des peurs, des culpabilités et des remords, plus le passage vers l'au-delà sera long. Plus le mort est serein, plus il se détache vite de la matière.
Les esprits errants
L'esprit d'un mort est errant que s'il est tourmenté. La plupart des esprits errants sont tout simplement perdus et paumés. Ils ont eu, après leur mort physique du mal à élever leur vibration et de ce fait, ils sont encore très proche de nous et de notre quotidien. Si l'esprit est pleinement heureux, il n'erre pas parmi les vivants et quitte très vite notre réalité.
L'esprit errant, son passage vers la lumière
Quand Patricia fait passer un esprit et qu'elle le voit se faire aspirer dans la lumière, il se retrouve dans l'au-delà, une autre dimension qui n'a plus rien à voir avec la nôtre. Là, il va pouvoir créer le cadre lui permettant d'avancer et de continuer son évolution, de s'occuper, de remplir des missions etc. Il se rend compte que la matière était pesante, paralysante et il est content de s'en éloigner. Il est donc bien plus heureux de l'autre coté. Après avoir aidé un esprit à passer, Patricia sent chez lui un sentiment de gratitude.
L'esprit errant et les vivants
Même si les esprits errants n'éprouvent plus de douleur physique, ils se trouvent dans un état d'agitation et de souffrance morale qui sans être insurmontable, n'est cependant pas enviable. En tant que médium, il est donc important de les aider à passer. Il est d’autant plus important de faire passer les esprits errants qu’ils constituent, en fait, une perturbation énergétique pour les vivants.Le mort qui est passé de l’autre coté, dans l’au-delà est pris en charge et a quitté notre réalité tandis que l’esprit errant, lui évolue parmi nous et a besoin pour survivre de l’ énergie des vivants. Nous sommes entourés dans notre quotidien d’esprits errants qui s’ils trouvent un intérêt à ce que nous faisons, vont nous coller et pomper notre énergie physique pendant quelques minutes ou quelques heures d’affilée. Si au bout d’un certains temps ce que nous faisons ne les intéressent plus, ils vont d’eux même errer plus loin.
Nous sommes tous régulièrement soumis à l’influence passagère d’un esprit errant et plus nous sommes fatigués, plus il est facile pour eux de se coller à nous. Cela nous vaut alors un surplus de fatigue et nous pouvons capter malgré nous certaines de leurs pensées. Le problème des esprits errant est qu’ils ne sont jamais sereins. Ainsi sans être forcément mal intentionnés, ils peuvent avoir une influence négative sur nous.
L'infiltration
Il arrive aussi qu'un esprit errant se colle à notre énergie corporelle et y reste durant des années. C'est ce que l'on appelle l'infiltration. L'influence de l'esprit errant est alors permanente et peut créer une véritable gène dans la vie de la personne infiltrée. Celle ci va éprouver de grandes fatigues sans jamais réussir à récupérer, des angoisses, la sensation d'être à coté de ses pompes et de ne pas être complètement elle même. Ces symptômes que nous connaissons tous ne sont cependant pas toujours dus à l'infiltration d'un esprit errant.
Le phénomène d'infiltration est facilité par tout ce qui affaiblit les énergies subtiles de notre corps physique et psychiques, par exemple : des jeux vidéos stressants, des films angoissants mais aussi l'alcool, la drogue, etc.
Si de manière générale, les infiltrations ne créent pas de grandes angoisses et ne mènent pas forcément à des dépressions, elles restent toujours des facteurs de ralentissement dans la vie de la personne qui la subit. Ce phénomène reste cependant beaucoup moins grave que la possession.
La possession
Beaucoup plus dangereuse que l'infiltration, la possession est heureusement beaucoup plus rare. Alors que dans l'infiltration, l'esprit se nourrit de l'énergie de la personne vivante et peut l'influencer avec certaines de ses idées, dans la possession, l'entité maléfique occupe et prend entièrement contrôle du corps de la personne. L'expérience est aussi traumatisante que néfaste.
Quand Patricia a commencé à développer ses capacités médiumniques, sa Hiérarchie lui a dit qu'elle allait aider les esprits errants à passer dans l'au-delà. Puis, s'est posé le problème des infiltrations et elle a alors appris à chasser les esprits qui se collaient aux vivants. Puis est venue l'étape suivante qui était de déloger ceux qui prenaient possession du corps des vivants et c'est ainsi qu'un jour sa Hiérarchie lui a dit qu'elle allait exorciser.
Possession et séances de spiritisme
Tous les cas de possessions que Patricia a traités ont eu pour élément déclencheur des séances de spiritisme. Aujourd'hui des gens et en particulier des jeunes font des séances de spiritisme pour s'amuser. Leur démarche n'est pas spirituelle. Ils tapent donc à la porte d'à coté, où se trouve des esprits fort peu évolués. Cela constitue un vrai danger qu'il ne faut pas prendre à la légère.
Les fantômes
Les esprits errants sont nomades par contre les fantômes sont sédentaires. Ils sont attachés à un lieu particulier, une pièce ou une maison qu'ils ont connue de leur vivant, et ils n'en bougent plus. Après sa mort physique, l'esprit reprend possession de sa demeure et reste convaincu d'être chez lui et de vivre encore dans son époque et dans son temps. Le fantôme n'est pas passé dans l'au-delà ; il vit malgré lui avec les nouveaux habitants du lieu où il se trouve, qu'il considère comme des intrus ou des fantômes. Il est tellement convaincu d'être incarné et d'avoir son rôle à jouer dans la maison qu'il en vient de temps en temps à se manifester. Il peut ainsi ouvrir des portes ou donner des coups dans les murs.
Fantôme et énergie du sol
Les fantômes se nourrissent de toutes les énergies présentes dans le sol et dans le lieu qu'ils occupent. Très souvent, on peut noter la présence d'eau à proximité de l'endroit hanté : un puits, une source ou un courant souterrain, etc. Les fantômes n'ont donc pas besoin d'infiltrer les vivants avec qui ils cohabitent. Le lieu même qu'ils hantent leur procure l'énergie nécessaire à leur survie. Une maison peut être hantée pendant des décennies voir des siècles sans pour autant être habitée par des vivants.
Si les fantômes ne sont pas malintentionnés pour la plupart d'entre eux, ils sont cependant en transition entre notre réalité et l'au-delà parce qu'ils ont vécu des traumatismes et qu'ils ressassent des douleurs morales.
Le fantôme, esprit en souffrance
Les fantômes, tout comme les esprits errants sont donc des esprits en proie à de la souffrance et du désespoir. Certaines personnes viennent dans des lieux hantés avec des appareils ultra-perfectionnés dans l'espoir de recueillir des enregistrements ou des images à sensation. Cette attitude n'est d'aucune aide pour les fantômes. Plutôt que de les traquer, il conviendrait d'avoir de la compassion à leur égard et d'essayer de les apaiser en les faisant passer de l'autre coté.
Programmation au niveau de l'âme
Ses expériences de rencontres d'esprits ont montré aussi à Patricia que les esprits, au moment de s'incarner choisissent la famille qui semble la mieux à même de réunir les conditions leur permettant de vivre et d'expérimenter ce qui est bon pour leur évolution. L'esprit étant androgyne, il choisit aussi s'il va s'incarner en fille ou garçon.
Quand Patricia établit des communications avec les esprits de très jeunes personnes décédées, l'esprit d'un enfant ou celui d'un nouveau-né, quelque chose d'étonnant se passe : elle va s'entretenir avec un esprit qui est déjà très évolué. Sa Hiérarchie a confirmé à Patricia que nous programmons les grandes lignes de notre vie avant notre naissance.
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En 2010 Patricia perd sa mère et son mari. Elle ne pouvait pas imaginer vivre sans eux. Interrogeant sa Hiérarchie, voici leur réponse « Rappelle-toi, tu t'es mise d'accord avec eux qui sont partis pour vivre cette expérience. C'est toi qui l'a choisi en accord avec eux car c'est une expérience bénéfique pour ton évolution.»
La mort est une opportunité pour ceux qui restent comme pour ceux qui partent de vivre des expériences nouvelles et nécessaires à l'évolution de chacun. Le message de ceux qui nous quittent est le suivant « Il faut que tu fasses sans moi. Ce ne sera plus comme avant mais c'est un nouveau chemin, une nouvelle aventure qui commence, tu vas découvrir des choses que tu n'aurais pu découvrir sans cela. »
Quand un malheur nous frappe, se demander « A quoi me sert cette souffrance et cet événement ? Qu'est ce que la vie attend de moi ? Pourquoi ai je choisi de vivre cette expérience ? Que peut elle m'apporter de positif ? La prépondérance de notre mental a conditionné nos réflexes de victimisation. En fait, il faut prendre le problème à l'envers et se demander : « Pourquoi est-ce que je m'enferme ? »
L’avenir est il prédictible ?
Du fait que l'âme choisit et programme les grandes expériences et étapes de sa vie avant de naître peut expliquer le phénomène de voyance et de divination. Quand un voyant lit l'avenir d'une personne, il donne un aperçu à plus ou moins long terme de la programmation de cette personne. La lecture du futur par un voyant est cependant risquée et aléatoire car les chemins que l'on emprunte pour réaliser notre programmation sont multiples du fait de l'exercice de notre libre arbitre. Chacun est libre de faire ou de ne pas faire ce qu'il avait prévu avant sa naissance. Si certains événements sont inéluctables car nécessaires à notre évolution et à celle de ceux qui nous entourent, d'autres ne constituent que de simples possibilités.
Mondes invisibles et discernement
Patricia nous sensibilise au fait que lorsque l'on aborde des pratiques qui nous mettent en contact avec les mondes invisibles, il faut agir en conscience, avancer avec précaution, à son rythme et prendre au sérieux ces pratiques qui ouvrent des portes que l'on ne sait pas toujours refermer. L'état d'esprit avec lequel on aborde le para-normal est important. Il faut s'engager sur cette voie avec discernement et prudence en sachant que les forces de l’invisible existent et peuvent potentiellement s'avérer nuisibles. Mais pour ceux qui en usent avec conscience et sérieux, elles sont un moyen de changer, d'évoluer et d'avancer sur un chemin spirituel.
Les qualités journalistiques de Patricia Darré contribuent à la clarté et à la puissance de son message. Toujours journaliste radio, elle a honoré la demande de ses guides qui était de ne pas faire commerce de ses facultés médiumniques. Se dégage de son témoignage une grande authenticité.
Si tu as des expériences ou des impressions à partager sur le sujet abordé dans ce texte, je t'invite à le faire dans les commentaires.
kristine jouaux
Burgassi