Ce clou que j'ai enfoncé - A la reconquête de l'estime de soi...
Livre : Ce Clou que j'ai enfoncé - Auteur : Daniel Meurois

Phrase - résumé :   A travers le parcours de vie de Nathanaël, il y a 2 000 ans et un aperçu sur quelques unes des incarnations de cette même âme jusqu'à une époque contemporaine, il nous est donné de mieux comprendre le processus d'évolution de l'âme.

Résumé et chronique du livre :
Ce livre est le récit du cheminement d’une âme à travers plusieurs incarnations sur une période de 2 000 ans. Quelles sont les circonstances qui ont permis la rédaction d’un tel ouvrage ?  Cela a commencé pour l’auteur, Daniel Meurois par la rencontre au niveau de son âme avec une présence. Une présence qui cherchait à lui communiquer ce qu’avait été le tracé significatif de son évolution. Le contact avec cette présence a eu lieu à de nombreuses reprises sur plus d’une année, directement de conscience à conscience. L’être qui s’est ainsi confié, ouvrant son cœur sans réserve, a donné libre accès aux images, aux pensées et aux paroles jusqu’alors contenues dans sa mémoire profonde. C’est le livre de sa mémoire Akashique (1) dont il a été extraie ici la moelle. Celui qui s’est ainsi livré dans sa vérité la plus totale n’est pas présentement incarné.

Une vie difficile

Nathanaël, personnage central de ce récit vit en Judée, dans les quartiers pauvres à quelques enjambées de Jérusalem. Son père, tailleur de pierres meurt alors qu’il n’a que 10 ans. Pour Nathanaël, sa mère, ses frères, sa sœur, c’est la fin d’un monde. Nathanaël doit apprendre à se débrouiller. Faire n’importe quoi mais ramener quelques morceaux de nourriture. Anormalement chétif, flanqué d’un pied mal formé, son père ne lui a pas appris le métier. Il ne sait rien faire. Il se met alors à chaparder. Submergée par trop de chagrin et de tâches, sa mère meurt quelques mois plus tard. Elle n’a jamais su exprimer ses sentiments, n’a jamais exprimer un seul élan de vraie tendresse et pas de plainte non plus. Les années s’écoulent. Nathanaël vend ses services à droite et à gauche. Sa vie ne semble ne rien vouloir dire. Malingre, infirme, il se voit comme un bon à rien. Boitant, vêtu de guenilles, il a une allure pitoyable. Il devient l’un de ces personnages que l’on dit pittoresque et malodorant.

Une recrue pour les Romains

Quand les autorités de Jérusalem ont besoin d’une recrue pour leurs basses besognes, ils n’ont pas de mal à le trouver. Un matin des hommes de la légion se présentent à la porte de sa cabane. Se sentant déjà coupable d’exister, il prend peur. Ils viennent seulement lui proposer un travail : planter des poteaux et y accrocher les vauriens et les brigands. Un travail bien payé et pas compliqué mais il refuse sans même oser les regarder. Avoir été pressenti comme bourreau lui est douloureux. A 25 ans, voûté sous le fardeau des limitations, l’âme engourdi à force de ne s’être jamais dit qu’elle existait, il se sent déjà vieux.

Pas mauvais mais endormi

L’ordinaire de la vie reprend. Il grappille de ci de là. Il n’est pas un homme mauvais mais endormi et c’est à peine, qu’arrive à lui les échos de la voix d’un rabbi vêtu de blanc dont on dit qu’il transperce du regard ceux qu’il croise et qu’il accomplit des miracles. La vieille Judith essaie de le convaincre d’aller l’écouter ; ce rabbi pourrait le soigner mais il n’est pas intéressé. Ce rabbi si intelligent lui donnerait le sentiment d’être encore plus infirme. Et puis en fait il ne se sent pas malade.

La proposition des romains

Un jour, alors qu’il est en train de voler une poule puis un âne, il se fait attraper. On le jette au cachot. Un mois passe puis on vient le chercher. On le présente à un soldat qui lui demande si par hasard, il n’aurait pas changé d’avis. S’il accepte de devenir bourreau en attachant des hommes sur des troncs, on le libère sur-le-champ. S’il veut être libéré, c’est ça ou rien. Nathanaël accepte le marché sans honte et ivre de respirer enfin l’air frais, retourne à sa cabane. C’est seulement quelques semaines plus tard qu’un légionnaire vient le réquisitionner pour attacher deux brigands sur des poteaux de bois. Le cœur bien caparaçonné, il vit cela pratiquement sans émotion. Les mois passent. Il apprend son nouveau métier et ferme de plus en plus les yeux sur la réalité des hommes qu’il mène à la mort. Certains d’entre eux sont des Zélotes mais il ne veut pas en savoir plus. Il ne veut pas réfléchir, réfléchir fait souvent mal. Il veut juste avoir de quoi manger et continuer de dormir sur sa la colline.

Arrestation du rabbi

Le printemps arrive et Jérusalem commence à s’agiter anormalement. Il y flotte un vent de révolte et malgré sa conscience endormie, Nathanaël le remarque. Certains disent que se sont les Zélotes(2) qui s’en prennent de plus en plus souvent aux romains. D’autres accusent ce grand rabbi Jéshua. On dit qu’il ne craint pas de contredire les prêtres, qu’il veut tout réinventer et que le très haut lui parle sans cesse et qu’il est donc un grand prophète. Mais pour Nathanaël, ce rabbi apporte plus d’agitation que de paix.

Rencontre avec le rabbi

Puis une semaine avant Pâques, on annonce l’arrestation du rabbi et 3 jours plus tard alors que les festivités battent leur plein, on vient le chercher. C ‘est pour ce Nazaréen Jéshua. On lui dit que celui là, il va falloir le clouer pour en faire un exemple. Il n’aura que les mains à faire car les pieds c’est plus compliqué et un autre s’en chargera. Jusque là, il n’avait attaché les vauriens qu’avec des cordes. La peur le prend de ne pas être à la hauteur de la tâche qu’on lui confie mais la crainte de faire souffrir n’affleure pas même son esprit endormi.

Un rabbi pas comme les autres

Sur la colline le monde se presse. Même là, le rabbi provoque l’affluence. Finalement, il apparaît. Il est grand, à peine courbé sous le poids du bois, ce qui fait penser à Nathanaël que ce rabbi n’est pas comme les autres. La règle d’or pour les gens de son espèce est de ne jamais regarder les suppliciés. Surtout ne pas se laisser troubler. Mais alors que les soldats enlèvent les vêtements du rabbi, on ne sait par quelle magie, le regard de Nathanaël croise une seconde celui du condamné. Il parvient à s’en détacher mais c’est trop tard et la seconde d’après ses yeux rencontrent ses lèvres, juste une seconde … mais assez pour s’apercevoir que les lèvres du rabbi lui sourient. Nerveusement, il détourne le regard et crache par terre. La foule retient son souffle. Puis on allonge le rabbi sur le bois, Nathanaël installe les premiers cordages et c’est alors que le rabbi lui pose un nouveau piège. Il s’adresse à lui d’une voix incroyablement douce et lui dit : « Ainsi, c’est toi Nathanaël ».

Le clou enfoncé

Nathanaël lève les yeux de son cordage et son regard croise à nouveau ceux du rabbi mais le centurion qui s’impatiente de la tâche à accomplir lui envoie un grand coup de pied dans les reins. Nathanaël ne sait plus où il en est. Il prend alors une grande respiration, prend un clou et d’une main tremblante l’enfonce. Puis il va pour placer le 2ème mais sa tête lui tourne. La foule se met à le huer. Il n’arrive plus à se redresser.  Alors un soldat vociférant lui envoie un 2ème coup de pied.

Lamentation sur son sort

Il se met à vomir, son marteau lui tombe des mains, un romain le couvre d’insulte.  Anéanti, étalé au sol, grelottant, incapable d’accomplir sa tâche, on le projette hors de la foule. Il tombe dans une totale paralysie de la conscience et se met à sangloter et à se lamenter sur son sort. Au loin, il entend les derniers coups de marteau. Quand longtemps après ayant partiellement repris ses esprits, il va pour recevoir sa pièce, on le chasse avec un grand coup de pied dans l’ estomac en le traitant de bon à rien. Quelques 2 000 ans plus tard, il garde encore de ce coup de pied une bavarde empreinte. 

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Sous un orage d’une extrême violence, il retourne à sa misérable cabane. Là, il tombe dans un abîme de conscience mais bientôt la voix du rabbi résonne à nouveau dans sa tête et vient le secouer du fond de son néant. Ne supportant plus de rester dans sa cabane, il lui faut fuir, quitter Jérusalem, partir, loin.

La culpabilité

Commence alors pour Nathanaël un long périple en terre de Judée et de Galilée, un cheminement intérieur aussi. Sa vie durant, cette petite phrase prononcée par le rabbi Jéshua « Ainsi c’est toi Nathanaël » n’aura de cesse de venir le hanter et de le ramener à son antique sentiment de culpabilité. Ce « clou enfoncé » est le point de départ d’une lente mutation dont nous suivrons le parcours jusqu’à la mort de Nathanaël mais cela ira bien au-delà car il nous est donné de suivre le cheminement de cette âme sur plusieurs de ses vies sous des noms différents.

Au delà des histoires de vie et des décors qui constituent la matière de ce livre, ce récit se veut avant tout un prétexte à une profonde réflexion sur nos mécanismes internes. C’est une œuvre passionnante et thérapeutique. Elle agira à la façon d’un remède homéopathique et nous emportera dans un véritable parcours initiatique qui concerne chacun de nous.

(1) Les archives ou mémoires Akashiques  sont dans l’ invisible une bibliothèque où tous les événements, toutes les pensées, toutes les émotions et les actions de l’homme sont enregistrées et archivées. Chaque Âme possède ses propres mémoires Akashiques. Les archives Akashiques sont comme l’ADN de l’ univers. En visitant notre « ADN personnel » ou « mémoires Akashiques » c’est notre histoire d’ Âme que nous explorons.
Toutes les traditions et enseignements spirituels font références aux archives Akashiques. Dans les Upanishad, on utilise le terme Akasha qui vient du sanskrit et qui signifie « substance primordiale ».  Dans la bible c’est « le livre de vie ». Dans l’Ancien Testament des indications évoquent un réservoir collectif de connaissances inscrites sur « la toile de la réalité ».
(2) Les Zélotes : Mouvement de rebelles contre le pouvoir de Rome dont le chef se nomme à ce moment là Barabbas. Paragraphe

Certaines personnes, dont fait partie Daniel Meurois, ont la faculté de se connecter à ce réservoir d’informations que sont les mémoires Akashiques.

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